La pandémie de COVID-19 a apporté des temps difficiles aux employés des casinos au Cambodge, déclenchant des protestations contre les licenciements et le traitement perçu comme injuste du personnel. Cependant, ni les manifestations de masse ni les recours en justice n'ont pu aider le dirigeant syndical, qui a été reconnu coupable et laissé derrière les barreaux.
Décision du tribunal et condamnation du leader
La Cour suprême du Cambodge n'a fait preuve d'aucune indulgence envers le leader syndical Chhim Sitar, qui a mené des manifestations contre le plus grand casino du pays, NagaWorld. Sitar, qui a été reconnu coupable d'incitation à commettre des crimes, reste derrière les barreaux tout en purgeant une peine de deux ans qui devrait commencer en mai 2023.
Manifestations et licenciements
Sitar était une figure au centre des manifestations qui ont débuté en décembre 2021 contre les licenciements massifs chez NagaWorld, dans la capitale Phnom Penh. Son arrestation en janvier 2022 est intervenue après que son refus d’arrêter les manifestations ait conduit à des accusations d’incitation.
Réaction aux licenciements
NagaWorld Casino a licencié plus de 370 employés en raison de difficultés financières causées par la pandémie et le déclin du tourisme. L’indignation parmi les travailleurs licenciés continue de croître, mais tout le monde n’a pas reçu de soutien pour ses luttes.
Conclusion et préoccupations
Bien que Sitar soit toujours derrière les barreaux, son sort soulève des questions quant à l'équité et à l'indépendance du système judiciaire cambodgien. NagaWorld, propriétaire du casino, fait face à des allégations de licenciement abusif et de pratiques antisyndicales.
La décision du tribunal dans l'affaire Sithar met en lumière les risques liés aux affaires au Cambodge, en particulier dans une région où les intérêts des entreprises entrent en conflit avec les droits des travailleurs. De telles situations remettent en question les processus démocratiques et les principes de l’État de droit dans le pays.