Dans une évolution majeure du monde du tennis, l'Agence Internationale pour l'Intégrité du Tennis (ITIA) a suspendu le joueur tunisien Anis Ghorbel pour une période de trois ans en raison de son implication dans des actes de corruption liés à une affaire de matchs truqués en Belgique. La décision, qui a été prise le 4 janvier 2024, privera Ghorbel de la pratique de ce sport jusqu'au 3 janvier 2027.
Ghorbel a été reconnu coupable de quatre violations du Programme Anti-Corruption du Tennis (TACP), ce qui a entraîné sa suspension et une amende substantielle de 20 000 dollars. Ces infractions sont liées à des activités de match truqué qui ont eu lieu en 2016 et en 2017. Malgré les accusations portées contre lui, Ghorbel maintient son innocence.
Les violations spécifiques du TACP comprennent deux cas liés à la section D.2.a.i, impliquant le défaut de signaler une approche corrompue. De plus, une violation a été notée en vertu de la section D.1.b, qui concerne la facilitation des paris sur les résultats des matchs, et une autre en vertu de la section D.1.d, qui traite de la manipulation du résultat ou d'aspects d'un match.
Cette suspension interdit effectivement à Ghorbel de participer, d'entraîner ou même d'assister à des événements de tennis autorisés par les membres de l'ITIA ou les associations nationales.
Ghorbel est le dernier joueur à subir des conséquences dans le cadre de l'affaire de matchs truqués en Belgique. Les efforts de collaboration entre l'ITIA et les autorités belges ont entraîné des sanctions importantes, notamment une peine de cinq ans de prison pour le chef du syndicat, Grigor Sargsyan.
Il est important de noter que la répression de l'ITIA contre le match truqué a conduit à la suspension d'un total de 22 joueurs et responsables au cours des trois derniers mois, mettant en lumière l'engagement de l'agence à préserver l'intégrité du tennis professionnel.