Les réseaux sociaux font grimper les tarifs des objets virtuels

Dater: 2024-08-16 Auteur: Alex Crawford Catégories: JEUX
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Au cours des trois dernières années, 27 plateformes de jeux étrangères ont dépensé environ 28 millions de dollars en publicité sur les recherches Google, attirant 56 millions d'utilisateurs sur leurs sites, selon une enquête Barron menée avec l'aide de la société d'analyse Similarweb.

Le problème est que la plupart de ces opérateurs utilisant la publicité payante sur Facebook, Google et Twitch n’avaient pas de licence et violaient les règles des grandes entreprises technologiques. Cela mettait les mineurs en danger et violait les conditions d’utilisation de ces plateformes.

Paris sur les skins

Ces plateformes faisaient la promotion du jeu en utilisant des objets virtuels appelés « skins » qui pouvaient être utilisés comme monnaie pour parier sur le résultat des jeux. En particulier, le jeu populaire Counter-Strike (CS) permettait aux joueurs d'utiliser des skins pour parier.

Les skins gagnés peuvent valoir des milliers de dollars sur des marchés tiers, créant de sérieux risques, notamment pour les mineurs.

Vulnérabilité des mineurs aux jeux de hasard et à la publicité

Selon Mark Griffiths, directeur du Centre international de recherche sur les jeux de l'Université de Nottingham, les mineurs sont plus vulnérables aux effets des jeux de hasard et de leur publicité. Rob Minnick, consultant en jeux d'argent, affirme que la publicité sur les réseaux sociaux initie les enfants au jeu bien avant qu'ils ne découvrent cette activité par eux-mêmes. Il souligne que l’adolescence elle-même est un facteur de risque de développement d’addictions.

Règles des principales plateformes concernant les paris sur les skins

Google aux États-Unis interdit la publicité pour les jeux en ligne qui utilisent des devises pour gagner de l'argent ou des objets de valeur si l'activité relève de la définition des jeux de hasard. Les méta-plateformes n'autorisent la publicité sur les jeux d'argent qu'avec une autorisation écrite préalable, et Twitch interdit complètement la publicité pour les paris skin liés aux jeux CS.

Cependant, malgré ces règles strictes, les publicités pour les paris skin continuent de proliférer. Certaines plateformes ont désactivé les publicités après enquête, mais elles sont rapidement réapparues dans leurs bibliothèques de publicités.

Beaucoup d'argent et enfreindre les règles

L'une des raisons pour lesquelles la publicité continue est l'investissement financier important qui y est consacré. Par exemple, le casino en ligne Hellcase, basé à Singapour, dépense des millions en campagnes publicitaires Google et s'associe à des influenceurs YouTube pour toucher des millions de clients potentiels. Le problème est que le casino ne propose pas de procédure obligatoire pour vérifier l’âge des utilisateurs.

Faire de la publicité pour CSGORoll en Australie

Le régulateur australien ACMA a exprimé une inquiétude particulière concernant les services de paris skin, car ils ciblent les jeunes et pourraient transformer les joueurs en joueurs. En mai 2023, l'ACMA a pris des mesures contre le site CSGORoll pour violation des lois locales, mais des publicités pour le site ont continué à apparaître sur Google. En juin, Google a annoncé que le compte CSGORoll n'était plus actif, mais les publicités restaient visibles en Australie jusqu'en juillet.

Problème mondial

À l'échelle mondiale, CSGORoll a dépensé 2,4 millions de dollars en publicité sur la recherche Google au premier semestre de cette année. Google autorise la publicité sur les jeux de hasard dans les pays où l'annonceur dispose d'une licence valide, mais CSGORoll ne fournit pas de preuve d'une licence.

Ainsi, malgré des règles et interdictions strictes, les jeux d’argent utilisant des skins continuent de se développer, ce qui engendre des risques importants pour les utilisateurs mineurs.
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