Le Premier ministre australien défend l'interdiction partielle de la publicité sur les jeux d'argent et de hasard malgré les critiques croissantes

Dater: 2024-09-12 Auteur: Robert Beloved Catégories: PEUPLE
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Le Premier ministre australien Anthony Albanese a défendu une interdiction partielle de la publicité pour les jeux d'argent et de hasard, suscitant un débat au Parlement. Cela survient après que l'opposition a mis en avant des sondages récents montrant qu'une majorité d'Australiens soutiennent une interdiction complète de ce type de publicité dès que possible.

La position prudente du gouvernement

Le projet actuel du Parti travailliste interdirait la publicité sur les jeux d'argent en ligne, les programmes pour enfants et les événements sportifs en direct. Il est également proposé de limiter le nombre de ces publicités à deux par heure sur les chaînes de télévision publiques. Cependant, ces mesures ne répondent pas aux attentes des partisans d'une interdiction totale de la publicité pour les jeux de hasard, qui ont obligé Albanese à expliquer la position du gouvernement.

Le Premier ministre a déclaré que nombre de ceux qui s'opposent à la publicité sur les jeux de hasard cherchent en fait à interdire totalement les jeux de hasard eux-mêmes, ce qui, selon lui, porterait atteinte aux libertés individuelles des citoyens. Albanese a souligné l'importance du droit des adultes à prendre leurs propres décisions, tandis que les principaux efforts devraient viser à protéger les enfants de l'influence du jeu et à maintenir l'intégrité du sport.

"Le lien entre le sport et les jeux de hasard doit être rompu. Les adultes doivent rester des adultes et les enfants doivent rester des enfants", a déclaré Albanese.

Malgré ces déclarations, la position du Premier ministre a été fortement critiquée par des militants de premier plan tels que Tim Costello, porte-parole en chef de l'Alliance pour la réforme du jeu. Costello a souligné qu’il n’a jamais préconisé une interdiction complète des jeux de hasard, mais seulement une réglementation accrue. Il a accusé Albanese d'utiliser les arguments de l'industrie du jeu pour justifier une interdiction partielle et a qualifié l'approche du gouvernement de décevante.

Le problème du jeu en Australie reste grave

D'autres militants se sont également joints à Costello pour appeler à une interdiction complète de la publicité sur les jeux de hasard. La proposition a été soutenue par une enquête parlementaire menée par feu la députée travailliste Peta Murphy. Dans son rapport, la commission a recommandé une interdiction progressive de la publicité sur les jeux de hasard sur trois ans, citant l'aggravation du problème de dépendance au jeu dans le pays.

Un rapport récent, Better Choices: How Australia Must Prevent Gambling Harm, a souligné l'ampleur de la crise : les Australiens perdent en moyenne 1 635 AUD (1 100 $) par an à cause du jeu, soit environ deux fois plus que dans d'autres pays comme les États-Unis et la Nouvelle-Écosse. Zélande. Les pertes les plus importantes proviennent des machines à sous et des paris en ligne, qui frappent particulièrement durement les personnes à faibles revenus.

Au milieu de la controverse en cours, Costello prévient que les négociations en coulisses pourraient conduire à un compromis qui affaiblirait les recommandations de la commission et ralentirait les efforts de lutte contre la dépendance au jeu dans le pays. Les actions ultérieures du gouvernement détermineront l'avenir de la réforme des jeux de hasard en Australie et donneront le ton aux futures décisions politiques.
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