Réponse de l'ANJL aux allégations selon lesquelles les joueurs sacrifient les dépenses du ménage pour parier

Dater: 2024-09-17 Auteur: Robert Beloved Catégories: LES PARIS SPORTIFS
news-banner
Plus tôt cette semaine, le président de la Fédération bancaire brésilienne, Isaac Sidney, a appelé à une interdiction accélérée de l'utilisation des cartes de crédit pour les paris en ligne, soulignant les inquiétudes croissantes concernant le problème du jeu problématique dans le pays.

Le même jour, l'ANJL a répondu à une étude menée par la Société brésilienne du commerce de détail et de la consommation (SBVC), qui suggérait que les Brésiliens dépensent l'argent nécessaire pour acheter de la nourriture, des vêtements et des médicaments pour jouer.

Étude SBVC : 63 % des joueurs sacrifient leur salaire pour parier

Selon une étude menée auprès de 1 337 personnes, 63 % de ceux qui parient en ligne estiment que le jeu a un impact négatif sur leur situation financière. De plus, 23 % des personnes interrogées ont déclaré avoir arrêté d'acheter des vêtements et 19 % de la nourriture afin de pouvoir continuer à parier. Un autre 11 % des participants ont signalé une réduction des coûts de santé et de médicaments.

L'ANJL répond : les données sur les dépenses de consommation réfutent les allégations

L'Association nationale des jeux et loteries, qui représente des opérateurs tels que Betnacional et Aposta Ganha, a répondu aux critiques en citant les données de l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE). Selon leurs données, les dépenses de consommation des ménages au Brésil ont augmenté de 4,9% par rapport à l'année dernière et au deuxième trimestre 2024 de 1,3% par rapport au trimestre précédent.

L'ANJL a noté que les données de l'étude SBVC ne correspondent pas à la réalité, arguant que les accusations de diminution de la consommation ou d'augmentation de la dette due au jeu sont sans fondement. L'association a souligné que de telles déclarations nuisent au marché réglementé en encourageant les opérateurs illégaux.

Responsabilité et lutte contre le marché noir

Dans sa lettre, l'ANJL souligne également que le problème de la dépendance au jeu n'est pas ignoré. L'association promeut activement des campagnes de sensibilisation pour souligner que le jeu doit être considéré comme un divertissement plutôt qu'une source de revenus. L'organisation a réaffirmé son engagement en faveur de pratiques de jeu sûres, en particulier dans le contexte de la menace croissante des plateformes sans licence.

L'ANJL estime qu'avec le lancement d'un marché réglementé en janvier 2025, les joueurs pourront parier dans un environnement sûr avec des règles claires et des sanctions en cas de violation.
image

Laissez vos commentaires