La UK Gambling Commission (UKGC) a pris une position ferme en réponse à ce qu'elle considère comme des critiques injustifiées et des attaques continues de la part de Racing Post. Dans une lettre ouverte rédigée par son directeur général, Andrew Rhodes, la Commission vise à rectifier les informations concernant les vérifications des risques financiers dans le cadre de la consultation en cours sur les jeux de hasard au Royaume-Uni.
La UKGC exprime sa déception que Racing Post ait choisi de ne pas publier la lettre de la Commission, qu'elle estime fournirait un contexte essentiel à ses lecteurs. Selon la UKGC, la couverture du journal sur la question manque d'équilibre et d'équité.
La lettre ouverte se concentre principalement sur la dissipation des idées fausses concernant les vérifications financières proposées. Rhodes commence par aborder les préoccupations concernant la vie privée, en insistant sur le fait qu'une petite fraction, soit environ 3 %, des parieurs subiraient des évaluations des risques financiers en utilisant des agences de référence de crédit ou des données bancaires ouvertes. En termes simples, cela signifie que la grande majorité, soit 99,7 %, des clients n'auraient pas besoin de fournir d'informations financières supplémentaires.
Rhodes précise également que 90 % de ces évaluations utiliseraient des agences de référence de crédit et des fournisseurs tiers réglementés pour les données bancaires en source ouverte. Il assure aux lecteurs que les sociétés de jeux d'argent n'auront pas accès aux détails complets du compte bancaire d'un client.
Il est important de noter que ces propositions s'appliquent uniquement aux jeux de hasard en ligne et n'auront aucun impact sur les bookmakers traditionnels ou les paris hippiques.
De plus, la UKGC souligne que les vérifications de crédit souples, faisant partie de la proposition, n'auront aucun impact négatif sur la cote de crédit d'un client. De plus, aucune information liée aux habitudes de jeu d'un client ne sera partagée avec le secteur financier en général.
La Commission se réfère à l'Enquête sur la santé pour l'Angleterre en 2018, qui a révélé que 3,7 % des individus qui parient en ligne rencontrent des problèmes de jeu, avec un risque modéré supplémentaire de 5,2 %. Ces statistiques soulignent la nécessité de renforcer la protection des personnes vulnérables.
En conclusion, la UKGC soutient pleinement le plan du gouvernement visant à établir un système sans heurts qui protège les clients sans causer de désagréments inutiles. La période de consultation se poursuit pendant quatre semaines supplémentaires, et la Commission accueille avec enthousiasme toutes les réponses pour trouver le juste équilibre entre la préservation de la liberté de jeu individuelle et la protection des plus vulnérables contre les dommages liés aux jeux de hasard.